Histoires en livres scènes images et voix

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Le Vol des vautours - Episode 19 (fin)

Adaptation littéraire du scénario éponyme déposé à la SACD en 2001

  © 2011 - Rémi Le Mazilier

  Tous droits réservés

 

 

 

 

L'épisode précédent est sur ce lien

 

 

 

19

 

 

- Allez, Marquise… ! Va… ! Va… !

 

A l’arrêt sur le chemin, la vieille besace de bâche en bandoulière, le berger de Nivéole trace devant lui avec son bâton un mouvement semi-circulaire. Onomatopées, sons roulés - qui nous sont familiers à présent. Un jeune chien, touffe de poils roux, gueule de renard, se met à courir après des brebis dispersées sur le pâturage, à proximité des ruines de Ferma., s’arrête, semble hésiter. Le petit Michael, un mini sac à dos coloré sur les épaules, un bâton de berger à la main adapté à sa taille, est immobile tout près de Sébastien.

- Elle comprend rien cette chienne ! peste le berger. Je vais l’engueuler le père Léonard !

 

Michael se précipite vers les brebis qui s’écartent, les fouette légèrement avec la lanière de cuir du bâton fabriqué par Grégoire pour les ramener au troupeau aggloméré sur le chemin.

- Il est meilleur que Marquise ! se dit Sébastien, rejoint peu après par l’enfant.

- Bien Michael ! Tu sais te servir de ton fouet !... Je crois que je vais avoir du mal à dresser cette chienne. Enfin ! si elle fait pas l’affaire, je m’en sépare...

 

Bruit d’une moto. Un cyclomotoriste file à grande vitesse sur le chemin face au troupeau. Poussière dans son sillage. Les moutons s’affolent, s’écartent et s’éparpillent. Le motard fend le troupeau et disparaît au loin. Sébastien brandit son bâton.

- Conard !

 

Michael l’imite. 

- Conard !

 

Un cavalier arrive à la suite du motard. Le cavalier salue Sébastien tout en continuant sa course à la poursuite du contrevenant. Michael entreprend de rassembler les brebis qui se sont disséminées sur le pâturage. Il court, gesticule, aboie. Sébastien lance aux brebis des ordres en langue d’oc et des « cris messages » que seules les bêtes comprennent. Elles se rassemblent puis le troupeau se remet en route, conduit par leur berger qu’a rejoint le garçonnet. Une brebis marche avec difficulté sur trois pattes, à l’insu du berger.

- Si j’avais un fusil, je le flinguerai ce motard ! J’ai pas raison, Mic ?

- Si !… Je voudrais qu’il se casse la gueule et qu’il se tue !

- J’ai pas de pitié pour ces gens là. Ils me dégoûtent !

...

... Heureusement…, le nouveau garde a l’air de prendre son boulot à cœur… Je le connais pas mais il a l’air bien !

...

... Les hommes me dégoûtent !

- Les hommes te dégoûtent ?

 

Sébastien ne dit mot pendant deux minutes peut-être ; ses pas, bien pesés, réguliers, martèlent le silence de leur bruit complice. Le garçon et le berger vont côte-à-côte. Michael tourne la tête plusieurs fois pour observer le visage de son ami. Sébastien semble réfléchir profondément ; il regarde au plus loin dans sa mémoire, les yeux ouverts sur un passé qui lui fait mal : l'enfant l'a compris.

 

- ...Tu voulais que je te parle de la guerre, fait Sébastien, sur le ton de la confidence… Eh bien ! je vais te dire quelque chose… On m’a donc envoyé faire la guerre en Algérie… J’avais pas le choix…, fallait y aller… ! Les grands conards de politiques, à Paris, dans leurs palais dorés, se donnaient le droit de faire de la jeunesse de notre pays de la chair à fusil…

- De la chair à fusil… ?

- Oui…, enfin…, ils envoyaient les jeunes risquer leur peau en faisant la guerre. J’ai été en Grande Kabylie, où j’ai fait dix-huit mois…, dans un régiment disciplinaire.

- Disciplinaire ?

- Disciplinaire ! Parce que j’étais indiscipliné… Et ça m’a coûté le commando…

- Le commando ? C’est quoi ?

- C’est…, le commando, c’est…, un groupe de combattants qui est particulièrement exposé.

...

... On m’a demandé de tuer des arabes... Un jour, j’ai été obligé de tuer un homme. Je n’avais pas le choix. Si je n’avais pas tiré le premier, c’est lui qui m’aurait liquidé ! C’était lui ou moi. C’était la guerre ! et il était dans le camp adverse…Alors j’ai tiré… Ça m’a rendu malade. J’ai été totalement dégoûté de…, de me battre avec des gens qui m’avaient rien fait ! A mon retour, j’ai plus voulu quitter le causse. Grégoire m’a embauché... et voilà ! je suis toujours là !

...

... (Son visage s’éclaire :) C’est un monde qui me convient. Je ne pourrais pas vivre ailleurs… Ici, on peut passer une journée entière sans voir un être humain… Alors, quand je vois des abrutis venir me faire chier sur la lande, ça…, je ne le supporte pas ! J’ai été malade d’avoir tuer un arabe qui m’avait rien fait…, mais flinguer des mecs comme ce con de motard, ça me ferait du bien !

- Moi aussi ! s’enorgueillit l’enfant, tout à fait sincère.

 

Ils arrivent près des ruines de Ferma. Le soleil embellit la plaine verdoyante entre les collines rocailleuses de la lande. Des bois de sapins d’un vert très sombre, presque noir tant il fait clair, coiffent les montagnettes proches, et s’y étalent en frises, à la limite du ciel, profondément bleu. Sébastien désigne le panneau avec son bâton :

- « Propriété privée, entrée interdite »… ! Il ne l’a pas emportée avec lui dans la fosse, sa pancarte, hé ? ce con de Serge !

 

Michael lâche son bâton, se rue sur le panneau, le saisit, le secoue pour tenter de l’abattre. N’y parvenant pas, il prend du recul et le bombarde de cailloux, sous les yeux amusés du berger. L’enfant s’excite contre le panneau.

- Tiens !… Tiens !

 

Le panneau s’en retrouve tout cabossé.

 

...

- Ferma est sauvé, Michael ! Ces vieilles ruines vont demeurer en paix... Et c’est bien comme ça ! Huit cents hectares de pâtures et de forêts rien que pour les bêtes... Elles seules sont dignes de peupler ce paradis, pas vrai Mic ?

 

L’enfant quitte le berger en courant pour s’en aller disparaître dans la grange.

- Il va se cacher… ! se dit Sébastien.

...

... J’attends un moment et je vais le chercher.

 

Sur les ballots de paille, en plus grand nombre qu’il y a deux mois, l’enfant se dissimule, couché sur le ventre avec son bâton qu’il serre fortement dans la main. Dans l’encadrement du porche apparaît la silhouette de Sébastien qui s’arrête face à la grange. Il entre, explore du regard l’intérieur. Le silence est zébré par le bruit des mouches. Michael fait bruire la paille. Sébastien découvre l’enfant...

- Bouh !

- Bouh ! fait l’enfant en écho.

 

Sébastien chatouille les côtes de l’enfant qui gigote et rit à s’étouffer. Quand il cesse ses chatouilles, l’enfant se met sur le dos, saisit une poignée de paille qu’il destine au visage de Sébastien et à sa bouche. Il saisit une autre poignée qu’il éparpille sur la chevelure du berger. Sébastien s’écarte de l’enfant. A genoux, il crache les brindilles de sa bouche, secoue ses cheveux. Il fait mine d’entendre un bruit inattendu...

- Qu’est-ce que c’est ?

 

S’étant immobilisé, il prête une oreille attentive aux bruits extérieurs. L’enfant se fige, interrogeant du regard Sébastien.

- Tu entends… ? dit Sébastien, le quatre-quatre de Serge !

 

Yeux effarés de Michael.

 

- Je déconne, Michael ! (Il éclate de rire) Là où il est, il peut plus nous faire chier !

 

L’enfant prend une poignée de paille et la lance en riant sur son agresseur.

- Faudrait quand même voir ce que fait le troupeau, dis ? fait observer Sébastien en se nettoyant de la paille.

 

Ils quittent les ruines de Ferma, devançant le troupeau rassemblé sur le chemin. Un pillage leur a échappé, pourtant bien visible, de ce qui restait d’une toiture en lauzes, dans une ruine voisine. Leur complicité pastorale les en a distraits. Sébastien s’en apercevra plus tard, sur le chemin du retour ; il y relèvera les traces fraîches de pneus tout-terrain et d’une remorque - sur un sol pourtant interdit aux automobilistes non expressément autorisés. « Ils ont dû faire ça de nuit, les vandales ! Des pilleurs qui revendent les lauzes à des résidents qui font construire, ou des bâtisseurs qui se servent... J’en parlerai au nouveau garde, mais il a dû s’en apercevoir. »

 

...

 

- Je suis bien content que ma mère soit pas venue ! Elle est trop chiante !

- Elle est chiante !

...

- Maman dit qu’elle t’aime bien.

- Ha ! bon !

- Et toi ? Tu es amoureux d’elle ?

- Qu’est-ce que tu me racontes ? Ch’uis amoureux de personne, moi !

- Si tu te mariais avec ma mère, tu serais mon papa … et moi, je voudrais bien que tu sois mon papa !

- Oui ! c’est ce que tu m’as dit au cimetière, quand on a enterré Jean-Louis... Ah ! ça me rappelle tes petits cœurs ! tes petits cœurs dessinés au bas de la feuille que tu m’as apportée à l’hôpital… Ch’ais pas si ta maman a apprécié ! (Petit rire.) Hé ! elle était peut-être contente ! ...Des fois, j’avais l’impression qu’elle me cherchait, même avant que Jean-Louis disparaisse ! Ah ! je devrais peut-être pas le dire..., mais je te le dis quand même. Tu es un grand garçon maintenant, t’as neuf ans, hé ! ...Tu voudrais donc que je sois ton papa ? Mais tu as déjà un papa et…

- Je le vois jamais !

- Tu le vois jamais mais c’est quand même ton père. Et puis, je suis pas ton papa mais je suis quand même ton ami ! Et tu es mon petit copain !

- Pourquoi t’as pas de femme ? T’es homosexuel ?

Sébastien s’arrête, imité de l’enfant.

- Dis don’ toi ! T’as des questions coquines !

Il fait glisser la visière de la casquette de l’enfant sur son visage.

- C’est toi qu’es pédé ! c’est marqué sur ta casquette !

- Non !

- Je suis pas homosexuel !

- T’auras jamais de femme ?

- J’en veux pas, Mic ! Moi…, je suis marié avec le Causse !

Ils se remettent à marcher.

 

...

- Quand j’ai commencé à garder le troupeau de Grégoire, il y a trente six ans, j’ai compris que je me marierai avec le Causse… C’est un mariage avec les vautours, les aigles, avec les alouettes et les renards… Les brebis, les oiseaux, les animaux sauvages…, eux, ne me déçoivent jamais !

...

... Je suis polygame avec les animaux ! ...Tu voudrais que je bouscule tout ça pour faire une place à une femme ?

 

Michael, avec un large sourire, fait non de la tête :

- T’as raison ! fait-il en jubilant.

- J’ai raison ! ...Qu’est ce que je ferais d’une femme ? Et puis… les femmes, c’est trop chiant, hé ?

- Comme ma mère ! (Il s’esclaffe.)

- Comme ta mère ! (Il rit.)

- Quand je serai berger, je ferai comme toi, je me marierai avec le causse !

- Et tu ne seras pas seul… ! Les bergers n’ont pas besoin de femme ! Ils ne sont jamais seuls…, ils sont avec les animaux !

 

Jamais seuls... Sébastien n’est jamais seul... Et c’est cette solitude « partagée » avec ses brebis, les oiseaux, le renard ou le blaireau qui court au loin, les vautours qui mouchettent le ciel, qui emplit sa vie de bonheur et de richesses et qu’on ne peut lui voler. Le berger de Nivéole n’aime guère les intrusions humaines - même celles des enfants - ; dans sa vie pastorale - déjà à l’âge de huit ans -, il ne souhaitait pas la compagnie des hommes, ni celle des gosses quand il était lui-même un gosse. Il demandait à ses deux frères de le laisser seul avec le troupeau. Durant quarante années de pâture, il n’a toléré de bon gré, sur la durée, que trois ou quatre gamins chez lesquels il se sentait en sympathie, gamins qui manifestaient un réel amour des landes et le vrai respect des moutons. Ces gosses ont grandi, vieilli, se sont détournés du causse pour vivre une autre vie, plus conventionnelle... Tous ont déclaré vouloir être berger, mais leur vocation s’est rapidement éteinte. Michael sera-t-il de ceux-là ? Le fils de Catherine ne fuira-t-il pas, à quinze ou seize ans - peut-être avant -, les landes sauvages, par désintérêt ou nécessité ? La présence du gosse, de toute façon, n’est que ponctuelle : les jours sans classe, en fin de semaine et durant les vacances... Le reste du temps, le berger de Nivéole coule ses jours laborieux ou nonchalants en toute solitude. Quelques « amis » de passage quelquefois, épisodiques, l’accompagnent sur la lande - mais c’est exceptionnel et « saisonnier ». Il vit ses siestes d’après-midi sans témoin, parfois surpris par un randonneur, un chasseur, le garde du Parc. Il se souviendra de ce jour où Jean-Louis, monté sur son cheval, l’avait trouvé couché sur un pan d’herbe et dans les bras de Morphée, à l’ombre d’un maigre genévrier, non loin d’un champ de céréales tapis au fond d’une doline - menacé d’être saccagé par la gourmandise des brebis malgré la clôture... Jean-Louis s’était aussitôt excusé : « Je t’ai coupé ta sieste ? » Il avait répondu, s’étant redressé et relevant sa casquette : « Non, non ! c’est pas grave ! Y’a l’avoine à côté, et il faut les surveiller...

- J’ai pensais..., je disais..., il a dû se mettre un peu sous un ombrage...

- Là, je venais de couler..., il y a un quart d’heure ! Je regarde l’heure..., y a un quart d’heure que je roupille, et en un quart d’heure, elles auraient eu le temps de sauter et de faire des dégâts !

- C’est tant mieux alors ?

- C’est tant mieux ! Tu m’as réveillé et tu m’as rendu service, voilà ! »

 

Le paysage est vert et le terrain très herbeux, avec ses forêts de sapins à proximité. Etonnant contraste avec les collines rocailleuses qui encerclent Nivéole. Les brebis, éparses, broutent paisiblement en faisant à peine bouger leurs clochettes. Michael, assis sur un coin d’herbe drue, souffle dans la flûte, parvenant à produire des notes discordantes. Sébastien saisit la brebis boiteuse, l’immobilise sur le sol. Il maintient la patte d’une main, nettoie le dessous du sabot de l’autre à l’aide du couteau Laguiole, enlevant terre et fumier. Michael, cessant de souffler dans la flûte, vient le rejoindre.

- C’est bien ce que je pensais ! Elle a une épine dans le sabot, constate le berger.

 

Il détache avec la lame du couteau des fragments de sabot.

- Une épine ! Dans le sabot ?

- Tu savais pas… ? Le sabot est une partie sensible de la bête !… Voilà qui est fait !

 

Il lâche la brebis, nettoie la lame du couteau sur son pantalon. L’homme et l’enfant sont assis sur l’herbe épaisse. Marquise est couchée auprès d’eux. Sébastien tire des aliments de sa besace et une gourde en plastique. Il tend la gourde à l’enfant.

-Tiens, bois… (L’enfant prend la gourde.) Qu’est-ce que nous a préparé Marie-Jo ?

 

L’enfant boit.

- Pouah ! (Il crache la gorgée d’eau tiédasse) Elle a le goût du plastique ta flotte !

- Ha ! elle est pas bonne ? Mon pauvre Mic, tu as un ami qui veut t’empoisonner… ! Tu as ta gourde ! c’est pas grave !

 

Michael sort une gourde en métal de son sac et boit.

- Tiens, Marquise ! fait Sébastien, en approchant le récipient de plastique près de la gueule de la chienne qui boit au goulot.

 

Ce faisant, son attention se porte sur la forêt toute proche. Il cesse d’abreuver le chien.

- (Pointant l’index vers la forêt :) Regarde !

 

A la lisière du bois, sur une branche, un gros oiseau à longue queue et long bec, fauve orangé barré de noir, huppe en éventail.

- Une huppe fasciée ! Chut… ! regarde la bien… Un bel oiseau !… Tu le vois ? C’est un migrateur, c’est un insectivore. Il bouffe que des insectes. Il arrive là… fin mai à peu près…, ça niche ici puis il se regroupe à la migration… Il se regroupe et puis il s’envole, dans les pays…, dans les pays chauds.

 

Michael est émerveillé :

- Elle est beeelle !



L’oiseau s’envole.

- Et hop ! elle nous a vu ! fait Sébastien.

 

Il coupe des tranches de saucisse huileuse avec le Laguiole.

- Quand je vois ça, je suis heureux pour le reste de la journée !

 

Sur ces mots, il offre une peau de saucisse à Marquise.

 

Les heures ont passé. Le soleil descend. Le troupeau clairsemé avance dans une seule direction, suivi de loin par le berger, l’enfant et la chienne Marquise. La zone verdoyante est derrière. La lande dénudée s’étend à perte de vue.

- La nature…, la solitude…, dit Sébastien, être en compagnie d’animaux, hein ? Vivre avec des animaux…, c’est comme ça qu’on vit ! La vraie vie, c’est celle-là, hein ?

 

Puis un silence.

 

Le berger, d’un geste lent et précis, pointe son bâton sur des moutons qui s’éloignent progressivement du troupeau, sur le côté.

- Allez ! Marquise ! va… !

 

La chienne se détache pour aller après les brebis polissonnes. Près des bêtes, elle hésite, intervient maladroitement et sans efficacité. Sébastien siffle après elle pour la diriger mais en vain. Michael le quitte alors en courant pour suppléer la Marquise. Par une large ronde subtile accompagnée de grands gestes, s’aidant de son fouet, frappant l’air de sa lanière de cuir, l’enfant parvient à les ramener au troupeau, sous le regard penaud de la chienne inactive. Dans le ciel passe une multitude de vautours fauves, qui volent dans la même direction que le troupeau, mais pour gagner, bien au-delà de Nivéole et de l’aérodrome désert de la Pierre Levée, leurs abris rocheux des gorges de la Jonte...

 

 

...

 

 

AUTOMNE

 

 

Fin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avertissement

 

Ce roman est une fiction et les personnages en sont imaginaires. Comme c’est le cas pour beaucoup d’œuvres littéraires, l’auteur a nourri son inspiration de faits authentiques, et créé ses personnages sur le modèle de personnes qu’il a rencontrées ou connues intimement... Cependant, il va de soi que toute confusion avec des personnes existantes ou ayant existé serait erronée et abusive. L’action de cette histoire se déroule dans des paysages existants mais les noms de lieux ont été déguisés pour en souligner le caractère fictif...

 



27/06/2020
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